Question :
Monsieur,
J´ai lis avec plaisir votre discussion sur le problème du lancement du pendule e n oscillation. Je n´ai pas réussi d´envoyer mon commentaire directement sur votre site, alors je le fait maintenant e n attendant que mon expérience pourra être utile. Sur ce sujet, mon expérience est de dire bonjour ou bon soir au pendule (vous croyiez peut-être ça u n peu bizarre, mais devant u n instrument qui parle, je ne me sens pas bien à l´aise d´ordonner quelque chose ou de le forcer a se mouvoir).
Comme je ne sais pas ce qu´il y a derrière u n pendule, mieux vaux être respectueux, même risquant d´être à parler avec moi-même [ s´il est vrais que nous serions devant notre propre inconscient] . Une amie à moi, radiesthésiste de longue date et avec beaucoup d`expérience dans ce domaine ( je crois que pendant plus de v ingt ans) m´a censuré, puisque ele d´habitude ne dit rien et simplement force le mouvement du pendule et après attendre ses réactions, i. e, s´il continue dans le sens du lancement ou s´il change de route, commence à travailler. Le même font quelques soi-disant maitres à la tv local. Moi, même quand j´oublie le bon jour, le pendule se met`à girer sur s a propre initiative, normalement dans le sens d" oui, c'est à dire, traçant dans l´espace une ligne horizontale, et se mouvant dans ses extrémités. Le mouvement du "non", qui est dans mon cas dans le sens des aguilles d´une montre [ peut-être, je lis d´ailleurs, parce que je suis gaucher] seulement se pose après quelque question est posée.
Ne jamais oublier de le remercier est aussi d´habitude. Je pense que ma méthode n´est pas très différente de la vôtre, décrite dans vos commentaires, sauf quant à quelques détails de nature mystique involontaires. Mais je pense que la majorité chez nous aime forcer le pendule, à moins que je me suis trompé. Enfin, en ce qui concerne la réponse désirée, j´avoue que quelques fois il est´très difficile de rester neutre, et si vous avez connaissance d´u n processus efficace pour neutraliser ce désir inconscient t r è s
répandue, je vous serais reconnaissant de vos conseils.
Très cordialement,
Réponse :
Tout en respectant la méthode de chacun, je suis d'avis de ne pas mélanger radiesthésie et mystique.
Ni d'attribuer au pendule des qualités animées ou le considérer comme un canal de communication d'énergies spirites.
Car dans ce cas nous ne faisons pas de la radiesthésie et les règles de cet art ne s'appliquent pas.
Jouons au golf avec un club de golf et pas avec une raquette de tennis, les résultats seront meilleurs.
Si vous voulez un contact avec des énergies spirites, utilisez une Planchette et un tableau Oui-Ja, ceci vous facilitera la communication qui est déjà difficile en soi. Ce n'est pas évident pour une énergie spirite d'entrer dans notre dimension, même s'il y a résidé de son vivant.
Et, s'il vous plaît, oubliez toutes les images d'horreur qu'on vous sert sur la toile et au cinéma au sujet de l'Oui-Ja. Ce n'est pas un objet de Magie ni un outil du Diable, ceux-là jouent dans une autre ligue avec d'autres équipements. Le but de ces films n'est pas de vous informer, ni de vous instruire, mais de vous faire frémir d'horreur, enfin pour les amateurs.
Votre pendule est un objet neutre, qui traduit vos réactions inconscientes et minuscules en des mouvements amplifiés qui pour vous ont (ou devraient) avoir une signification. Il n'a pas une vie à lui, ni un avis personnel sur vos questions. Il traduit votre réaction sur les ondes, vibrations, réponses, influences, etc. que vous captez ou avec lesquelles vous entrez en communications lors de votre travail radiesthésique.
Attribuer à votre pendule des qualités mystiques, surnaturelles ou magiques vous met sur une fausse voie. Donner à votre pendule un pouvoir qu'il n'a pas vous éloigne de tout résultat radiesthésique.
Le pendule n'est pas un pentacle, amulettes ou baguette magique.
Un pendule doit être employé comme un outil pour la radiesthésie et pour rien d'autre, sinon ce n'est plus un pendule et ce que vous en faites sera tout ce que vous voulez, mais pas de la radiesthésie.
Ronald Maes