Utile à savoir :
Dans les pays de langue française nous avons tendance à appeler «Radionique» toute action à distance effectuée à l'aide d'instruments, que ceux-ci fonctionnent par réglage, par témoins, ou comme simples amplificateurs, plus ou moins universels...
Il n'en va pas de même dans les pays de langue anglaise et notamment en Grande-Bretagne qui fut l'un des berceaux de la radionique, où l'on semble réserver ce nom de radionique aux instruments de transmission à distance qui s'accordent par réglage sur l'objet de l'expérience.
À cet égard, une circulaire du «London Divining Methods Research Group», que dirige Mr Noel Macbeth, en sa qualité de secrétaire honoraire - et malgré ce titre d'honoraire, car il y joue un rôle d'animateur, - cette circulaire est révélatrice des conceptions de nos amis anglais'.
D'après ce texte, il y aurait «Radionique» lorsque l'atteinte du but proviendrait de l'accord de résonance de l'instrument.
C'est ainsi qu'un appareil de diagnostic à distance reçoit les influences d'un patient lointain, s'il est accordé sur les influences d'un semblable de ce sujet, sang ou autre témoin.
Comme le note la circulaire anglaise, cela rentre dans le cadre général de la notion de réglage en radiesthésie (accord du pendule en longueur de f il ou de chaînette, mesure de longueur radiesthésique sur règle ou biomètre, etc.).
Et ce texte poursuit
«Comme il est bien connu des radiesthésistes, une boîte ou un tiroir fermés étouffent les vibrations d'un témoin qui se trouverait à l'intérieur ou même à proximité (suivant Turenne), - alors qu'un produit enfermé dans une sphère émet ses influences le long d'un f il partant de cette sphère (Brard et Gorceix).
Mais un barreau aimanté, placé à l'intérieur de la boîte ou du tiroir, ferait «sortir les ondes» de tout témoin enfermé. Ce qui justifierait l'aimant que l'on trouve à l'intérieur des appareils de radionique les plus courants.»
Un instrument de radionique serait en quelque sorte, suivant nos voisins anglais, un «témoin complexe» réglable sur l'objet de l'action et rentrerait dans le cadre des opérations de la radiesthésie physique.
Ce n'est pas la conception qui prévaut dans nos pays, où l'on penche de plus en plus vers la notion d'une extériorisation subconsciente de l'opérateur, facilitée par l'existence de l'instrument.
Il était intéressant et équitable de soumettre à nos lecteurs l'avis de nos confrères anglais.