Le type mercurien est morphologiquement caractérisé par ses formes déliées, ses traits sinueux, son agilité évidente. Le teint est mat mais s'éclaire à la moindre émotion. Le menton est pointu, les lèvres sont assez fines et sinueuses, de même que les sourcils. Le nez est mince et très légèrement convexe. L'ovale du visage est très allongé. Le front est bombé et expressif. Le corps est assez menu, souple, les attaches sont fines, les mains agiles, les gestes rapides et adroits.
Au point de vue physiologique, le mercurien a un système nerveux dominant et des articulations essentiellement organisées. Aussi sera-t-il victime de ses qualités mêmes : il sera vulnérable aux toxines nerveuses, qu'il élimine mal, et aux accidents articulaires. Cette vulnérabilité pourra conditionner des zonas, de l'herpès, de l'eczéma, ainsi que tous les troubles rangés sous l'étiquette du neuro-arthritisme.
Psychologiquement, le mercurien est caractérisé par sa souplesse, son ingénuité, sa curiosité insatiable. Ses sentiments sont peu profonds, mais son adaptation affective est rapide. Il est extrêmement intelligent et inventif, mais un peu superficiel : il improvise plus qu'il ne pense. Il peut enseigner et il «sent» son public, ce qui en fait un orateur efficace.
Sa vivacité intellectuelle le fait briller dans la discussion, mais son manque d'assise se ressent dans ses décisions, qui sont toujours plus astucieuses que grandes. Ce n'est pas qu'il manque d'intuition, au contraire — mais ses données intuitives sont souvent gênées par la rapidité dialectique. Il arrange les choses au mieux en toutes circonstances, ce qui en fait un excellent diplomate ; mais son manque de continuité nuit à sa carrière.