Chérubin dont le mot est hébreu : Kéroub signifiant le Taureau ailé)..
Dans la Genèse et chez le prophète Ézéchiel, le trône de l'éternel était porté par des animaux symboliques, les uns en forme de serpents ou « Séraphim », les autres en forme de taureaux ailés ou « Kéroubim ».
Lorsque le christianisme s'implanta chez des nations autres que le peuple hébreu, le sens de Séraphim et de Kéroubim se perdit ; et comme ils avaient l'honneur de soutenir le trône de l'Eternel, ils furent assimilés aux anges.
Il est intéressant de noter que le courant judéo-chrétien a chanté devant un autel cornu des hymnes à l'Agneau mystique, et que la Vierge Marie foula un serpent. Dieu le Père, lui-même, a donc des assises analogues.
Une telle coïncidence n'est pas le fait du hasard. L'interprétation mythologicodu serpent (voir ce mot), du taureau (voir ce mot), du mythe du bœuf Apis explique le mécanisme même de la notion de Dieu — et cela dans un langage infiniment plus fondé que n'ont su employer les commentateurs de l'Iconologie chrétienne (taureau ailé de Saint Marc, serpent foulé par la Vierge, etc...).