— Etymologie énigmatique ; mot phénicien passé dans l'hébreu, puis le grec. Cabatha (en grec) = lieu élevé. La Cabbale = révélation des “maîtres-sons” de l'espace, faite en lieu élevé et fixée par des signes, = les runes.
La Cabbale ouvre des controverses sur les origines de l'écriture et, surtout, sur l'épineuse question de la langue sacrale primordiale. La Cabbale transparaît en filigrane derrière plusieurs langues anciennes, et notamment le groupe nordique (celtique, scandinave, germanique), égypto-berbère et phénicien — moins par le signe que par le son.
C'est par le canal phénicien et gréco-égyptien que la notion de Cabbale est passée dans l'hébreu.
Révélés par les Egrégores au sommet de hautes montagnes, à différentes époques (époques de changements, d'apocalypses, de genèses neuves ou de mutations ethniques), les runes (en égyptien renn, en finnois runot) provenaient d'un centre-Dieu d'une galaxie boréale, nommé Hyperborée par les Grecs, et qui inspira la civilisation de Thulé.
Enel ( = colonel Michel Skariatine) tenta de retrouver la Cabbale à travers la Cabbale juive d'abord, puis les hiéroglyphes égyptiens (dans ses ouvrages : la Langue sacrée, les Origines de la Genèse et l'enseignement des temples de l'ancienne Egypte).
Raymond Abellio la rechercha à travers la Bible (la Bible, document chiffré). —
Voir Runes, Egrégores, Hyperborée, Thulé, Cabbale juive.