— Encens — Son usage en Grèce ne fut admis qu'après la guerre de Troie. Il était employé dans les sacrifices aux divinités. Les Arabes observaient une chasteté absolue quand ils le recueillaient et, si personne n'en prenait la garde, il n'était pourtant jamais dérobé, tant il était considéré comme le privilège des dieux.
La mythologie judéo-chrétienne a repris grosso modo les attributs du symbole et l'on voit l'encens brûler dans les églises car il avait été apporté par l'un des Mages en offrande à Jésus (avec l'or et la myrrhe). La fumée de l'encens est, au fond, celle des sacrifices, mais ici, une fumée odorante. Sa valeur ne diffère pas de celle des aromates qui se consument dans les brûle-parfums de tous les temples de toutes les divinités du monde oriental, occidental ou africain et de tous les temps.
L'emploi d'encens en magie blanche procède du même symbolisme et favorise les évocations d'entités bénéfiques. Dans la mesure où les deux sont une exaltation du plan psychique (entre autres choses), l'emploi des