— Lune — Ce terme, qui désigne notre satellite, sert à définir analogiquement un processus et un pôle directeur des éléments suivant ce processus (prière de lire l'article Planètes).
Le processus lunaire est caractérisé par une propension à absorber et par une inconsistance toute spéciale. Le mythe lunaire comporte l'énorme part du rêve, la dépendance par rapport à un pôle masculin ou positif, la passivité doublée d'une sensibilité extrême.
Ces considérations contribuent à faire appliquer la notion de processus lunaire à des choses miroitantes et irréelles comme la surface de l'eau, à la foule, aux personnes passives, végétatives et inconsistantes, aux côtés vides des objets disparates, à l'avidité du lymphatisme, au côté anonyme de la mer ou de la multitude. Instable et influençable, ce qui procède du processus et du symbolisme lunaires est par nature tributaire comme un reflet, étanche comme une goutte d'eau et transparent comme elle, féminin et accaparant autant que fantasque et insaisissable.
Il y a, dans le détail, des correspondances consacrées ; l'astrologie a, par exemple, fixé les attributs classiques du symbole lunaire : froid, humidité, féminité, négativité participant aussi de la symbolique du Cancer. Si l'on transpose à l'échelle de l'individu tout ce qui concerne le processus lunaire, on retrouve les caractéristiques du type lunaire, tel que nous l'avons esquissé dans l'article consacré à la typologie.