Tous les radiesthésistes ont été intéresses par une recherche qui parait bien simple, celle de l'état de vie ou de l'état de mort.
Signalons que beaucoup d'erreurs sont causées par une faute commise en posant la question sans fixer la date a laquelle la réponse doit être donnée : cette erreur, qui a donne naissance a cette notion abracadabrante de « rémanence », est impardonnable maintenant que la vérité est connue a son sujet.
Signalons encore que personne, même les médecins, ne peut fixer exactement l'état de vie ou de mort d'un mourant avant que des signes cliniques, de l'ordre de la décomposition totale, ne se soient manifestes.
La définition de la vie est impossible comme d'ailleurs celle de la mort : on n'a pas encore dit mieux que Claude BERNARD et BICHAT qui ont défini la vie « l'ensemble des fonctions qui s'opposent a la mort» et la mort « l'arrêt des fonctions qui entretenaient la vie ».
C'est pourquoi il y a, encore maintenant, des enterrés vivants (en nombre diminuant sans cesse). La question est difficile : il existe un certain nombre de diagnostics de la mort et c'est un médecin titulaire de tous les diplômes possibles qui nous a donné Ie seul irréfutable : la décomposition totale.
Dans la pratique, nous appelons mort celui dont l'état est tel que nous n'observons chez lui aucun des phénomènes dont s'accompagne l'état de vie : nous sentons bien qu'au moment de la mort quelque chose a cesse que nous sommes incapables de définir et nous nous croyons autorises a admettre que ce quelque chose était, à la fois, cause de vie et cause de santé. II semble donc que ce « quelque chose» mystérieux soit l'objet des recherches intéressant à la fois l'état de vie ou de mort et l'état de santé.
Voilà les réflexions qui nous ont conduits à rechercher la grandeur a mesurer en vue de définir, par un chiffre, la
situation d'un individu par rapport a la vie et a la mort : nous avons pensé que ce chiffre devait renseigner sur la vitalité d'un être et l'expérience a réalisé notre désir d'une façon inespérée puisque l'indice de vitalité, mesuré au pendule dans ces conditions de pensée, s'est révélé être tout simplement le nombre d'années qui restent à vivre au sujet examine.
- La vraie valeur de l'indice de vitalité.
Plusieurs remarques sont nécessaires : des esprits superficiels pourraient déduire de ce qui précède une conclusion du genre suivant : si je trouve pour M. X ... un indice de vitalité de 30 en 1952 cela veut dire qu'il mourra en 1982.
Cela est faux parce que…..
Maurice Le Gall