— Shakras (ou Chakra's) —A côté des centres nerveux que ne méconnaissent nullement les anatomistes hindous, se situent des centres fluidiques ayant des fonctions assez difficiles à définir selon le vocabulaire de la science occidentale.
Reliés par le système canaliculaire des naadis, les shakras sont au nombre de six.
Les deux premiers occupent le petit bassin et la région sacrée,
le troisième la région ombilicale,
le quatrième la région du cœur,
le cinquième, la région supérieure du cerveau,
le sixième la région frontale.
Résumer cette importante question est impensable en quelques pages (on trouvera un exposé succinct mais valable dans l'opuscule de Marqués-Rivière : Le Yoga Tantri). La connaissance que l'homme peut prendre de ses shakras et les pratiques physiques qui lui permettent de diriger la circulation fluidique dans les naadis constituent le but et le moyen du progrès psychique (du moins selon cette voie) et aussi de la médecine hindoue.
Quant aux notions que l'homme est appelé à découvrir en acquérant cette connaissance, elles ne peuvent être exprimées que par des idéogrammes ou des analogies. De sorte que les lotus surchargés de signes et de subtilités représentant les shakras sur les schémas anatomiques hindous sont des rébus pour les profanes. Entre les mains des vulgarisateurs, ils deviennent des occasions de comique par l'absurde.
Ce que la métapsychique nous a déjà enseigné démontre clairement —presque visuellement — l'existence de centres fluidiques. Comme les opérateurs et expérimentateurs occidentaux ont une formation essentiellement médicale, ils ont le plus souvent reporté ces centres aux plexus du système neuro-végétatif. Or, si certains de ces centres sont bien effectivement dans le voisinage des plexus, tous ne le sont pas.
En vertu de considérations de cet ordre et aussi de considérations touchant l'objectivation systématique par la culture psychique, on doit admettre que l'homme, indépendamment de ses multiples systèmes connus (réseaux glandulaire, sanguin, lymphatique, cérébro-spinal, sympathique et parasympathique, etc.), possède un réseau fluidique jalonné de centres émetteurs et récepteurs.
Rappelons que cette anatomie invisible fait en partie la base des corrélations utilisées par l'acupuncture.